Une mosaïste qui habite le monde poétiquement

La galerie des Ateliers Cub’Art accueille, à partir du début de mois de juillet, Michelle Combeau, mosaïste artisane d’art qui utilise essentiellement la pâte de verre Albertini, du nom d’un Maître verrier situé en région parisienne. Comme elle le dit elle-même, avec humour, sa pratique est très simple :

« je taille, je colle ! »

Ses tableaux colorés sont des pépites de poésie.

« J’aime bien travailler la mosaïque comme une page de carnet de croquis : des scénettes du quotidien, avec de la couleur, du mouvement, de l’humour parfois et de la gaieté. »

Elle aime actuellement expérimenter des formats étroits et longs pour des recherches graphiques différentes :

« une barre en hauteur me permet de m’attarder sur l’eau, la mer et ses profondeurs en contraste avec le petit bateau qui se trouve au sommet. Sur les barres horizontales, cela me permet de relier des personnages dans une belle dynamique. »

Michelle trouve ses sources d’inspiration dans la vie quotidienne, dans ses promenades dans la nature mais aussi dans l’observation des gens qu’elle croise, dans la vie qui l’entoure, comme par exemple ce que son œil exercé peut retenir de ce qui se passe à la terrasse d’un café.

« Je dessine parfois un peu. Surtout pour équilibrer la dynamique sur le support. Mais cela n’est jamais trop précis pour me laisser des libertés, sachant que je taille tout le temps et que je colle en suivant. »

Michelle Combeau est une amoureuse de l’art en général.

« En peinture j’aime Nicolas de Staël ou Joan Mitchell en passant par Rosa Bonheur. »

Et comment s’étonner qu’elle trouve du plaisir à contempler les œuvres du Land’art comme celles de Guiseppe Penone ou Andy Goldsworthy ?

Le travail de Michelle Combeau est à décorvrir dans la galerie Cub‘Art, 39 rue de l’hôtel de Ville à Albi.

VERNISSAGE LE JEUDI 4 JUILLET À PARTIR DE 18H00.